Lakhdar Brahimi
Lakhdar Brahimi (en arabe : الأخضر الإبراهيمي), né le 1er janvier
1934 à El Azizia, près de Tablat en Algérie, est un
diplomate et politicien algérien. Il fut également Secrétaire général adjoint
de la Ligue arabe et de l'Organisation
des Nations unies ainsi
qu'envoyé spécial en charge de plusieurs dossiers/régions pour ces deux
organisations.
Biographie
Lakhdar
Brahimi a fait ses études en Algérie et en France (droit et science politique) et parle
couramment l'arabe, l'anglais, le français
principalement ainsi que plusieurs autres langues. Lakdar Brahimi a été membre
fondateur de l'UGEMA (Union Générale des Étudiants Musulmans Algériens), il a
activement participé à la grève générale des étudiants Algériens décrétée par
le Front de
Libération Nationale (FLN)
le 19 mai 1956. Il était le représentant du Gouvernement provisoire de la République
algérienne dans plusieurs capitales du monde dont Jakarta de 1956 à 1961.
Dès
l'indépendance de l'Algérie, il est successivement secrétaire général du
ministère des Affaires Étrangères, ambassadeur en Égypte, puis
haut représentant de la Ligue arabe et des Nations Unies à
travers le monde. Rappelé en Algérie, il a
été ministre des Affaires étrangères de 1991 à 1992. Il a été également, pour
le compte de la Ligue arabe, l'artisan de l'accord de Taef qui a marqué la fin de la guerre
civile libanaise.
Représentant spécial du SG des NU Haïti et en Afrique du Sud, Lakhdar Brahimi a
été désigné représentant spécial pour l'Afghanistan et l'Irak en 2001.
Lakhdar
Brahimi est membre du comité des "Elders" pour la paix dans le monde
aux cotés de personnalités ayant exercé de très hautes responsabilités. Fin
2005, Lakhdar Bahimi s'est retiré de ses fonctions aux NU. Suite à l'attentat
du 11 décembre 2007 dans
lequel 10 membres du personnel avaient été tués par la bombe placée devant les
bureaux du HCR et du PNUD, le Secrétaire général Ban Ki-moon lui a
chargé de mener une enquête. Il a reçu, le 5 novembre 2010, le Prix
spécial du Jury de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits, pour son travail de réconciliation au Liban,
en Afghanistan et en Irak.
Le 17 août 2012, il accepte de succéder à Kofi Annan comme
médiateur international de l'ONU dans le cadre du conflit
civil syrien. Il
reçoit suite à cette nomination le soutien des Occidentaux, ainsi que celui de
la Chine et de la Russie, deux pays
alliés à la Syrie, cependant sa mission s'annonce difficile.
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