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dimanche 27 janvier 2013

Histoire de France



Histoire de France

Le nom de la France est issu d'un peuple germanique, les Francs, attesté dès le IIIe siècle sur la rive inférieure droite du Rhin. Leur roi Clovis, puis ses fils, conquirent, entre 481 et 535, presque toute l'ancienne province romaine de Gaule, et au-delà, c'est-à-dire une grande partie du territoire de la France actuelle. Si le nom de France ne fut employé de façon officielle qu'à partir de 1190 environ, quand la chancellerie du roi Philippe Auguste a commencé à employer le terme de rex Franciæ1 (roi de France) à la place de rex Francorum (roi des Francs) pour désigner le souverain, le mot était déjà couramment employé pour désigner un territoire plus ou moins bien défini, comme on le voit à la lecture de la Chanson de Roland, écrite un siècle plus tôt. Ce terme de « France » fait suite à celui de « Francie occidentale », officialisé au traité de Verdun en 843 pour désigner la partie occidentale de l'empire carolingien, à la suite de son morcellement. Dès juin 1205, le territoire est désigné dans les chartes sous le nom de regnum Franciæ, c’est-à-dire royaume de France2,3.
L'occupation humaine du territoire correspondant aujourd'hui à la France est fort ancienne. Aux groupes présents depuis le Paléolithique et le Néolithique sont venues s'ajouter, jusqu'au premier millénaire, des vagues de peuplement successives composées de Celtes4, de peuples germains Francs, Wisigoths, Alamans, Ostrogoths et de Burgondes 5. À partir du début du second millénaire, c'est la monarchie capétienne qui construit l'unité territoriale du royaume de France. Le 17 juin 1789 se constitue la première unité politique se réclamant du peuple français. C'est l'acte de naissance de l'état actuel. La période contemporaine est marquée par des efforts d'unification linguistique et culturelle, par un enrichissement du pays et par une immigration venant d'Europe mais aussi d'Afrique et d'Asie.
Des origines à la fin de la Gaule romaine
Des premiers groupes humains à l'arrivée des Celtes
Les occupants du Paléolithique
Les galets aménagés découverts à Chilhac en Haute-Loire constitueraient les plus anciens témoignages d'occupation humaine sur le territoire français et dateraient de - 2 Ma6,7. Toutefois, leur ancienneté et même leur caractère anthropique sont fortement contestés8,9,10. À Lézignan-la-Cèbe dans l'Hérault fut découverte la plus ancienne preuve de trace humaine connue sur le sol francais datée entre 1,6 et 1,56 millions d'années mais elle peut remonter encore plus loin par la découverte d'une vingtaine d'artefacts de type pebble culture confectionnés à partir de supports divers (quartzite, basalte, micro-granite...) datés entre -1,6 et -2,5 millions d'années .
Vers 1 Ma, lors de la glaciation de Günz, la grotte du Vallonnet près de Roquebrune dans les Alpes-Maritimes est habitée par des petits groupes d'Homo erectus venus d'Afrique11. Ils occupent ensuite de nombreux sites jusque dans la vallée de la Somme. Vers - 400 000 ans, une seconde vague de peuplement arrive d'Asie. À Terra Amata près de Nice, les chercheurs ont trouvé des vestiges acheuléens ainsi que l'un des plus anciens foyers attestés. Vers - 280 000 ans, les atlanthropes d'Afrique du Nord12 s'installent en Espagne et en France et passent en Angleterre à pied sec ; ils façonnent des outils bifaciaux en amande, à la pointe acérée, fixée au bout d'un manche ou servant de hache.
Du 200e au 35e millénaire av. J.-C., les hommes de Néandertal sont présents sur l'ensemble du territoire correspondant à la France actuelle. Ils taillent le silex selon la méthode Levallois. Sur les sites des Eyzies et du Moustier en Dordogne, de nombreux outils ont été retrouvés : racloirs, bifaces, pics, ciseaux. Ils chassent le bison, l'aurochs, le cheval, le loup et le renne. Ils ont laissé les plus anciennes traces de sépultures en France : les morts sont ensevelis dans des fosses de 1,40 × 1 × 0,30 m ; des offrandes sont déposées à côté des corps (rations de viande, objets en silex, etc.).
À partir de -33 000, l'homme de Cro-Magnon, venu du Moyen-Orient13, peuple les régions occupées par les hommes de Néandertal et le remplace progressivement. Les hommes de Cro-Magnon sont de remarquables artisans. Ils ont laissé des pointes de sagaies en os longues et finement travaillées, des spatules, des poinçons, des lissoirs décorés. Les sites attestant de leur activité sont très nombreux : Pincevent, la grotte de Lascaux célèbre pour ses 150 peintures et 1 500 gravures, celles de Cosquer, de Gargas et de Chauvet... Le site de La Madeleine en Dordogne habité vers le XVe millénaire av. J.‑C. par des chasseurs de rennes et des pêcheurs a livré des harpons à pointe mobile et a donné son nom à la civilisation de cette période : le Magdalénien.
Vers le Xe millénaire av. J.‑C., le climat se réchauffe. La fin des grandes glaciations amène la disparition du renne et du phoque. Une civilisation magdalénienne finale se répand du Sud-Ouest français (Sauveterrien) vers le Nord-Est plus froid (Tardenoisien) à la poursuite du gibie

Le Néolithique

Le temps des Celtes

Des vagues successives (-1500)

La colonisation de la future Gaule par les Celtes originaires d'Europe centrale débute vers -1500 pour se terminer vers -700 [réf. à confirmer]18. Les Celtes colonisent l'est du territoire le plus souvent de manière pacifique. Pasteurs nomades à leur arrivée, ils deviennent des agriculteurs sédentaires entre -1200 et -900. C'est à cette époque qu'apparaissent les premières agglomérations permanentes fortifiées[réf. nécessaire]. Vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C., la métallurgie du fer se répand (âge du fer). Une nouvelle aristocratie guerrière se constitue grâce à l'apparition des épées de fer et au combat à cheval. Elle bouleverse l'organisation sociale des Celtes jusque-là agraire et égalitaire.

Développement des relations commerciales (-600)

La Tène (-500)

Épanouissement de la civilisation gauloise (-290 à -52)

La Gaule romaine

L'empereur Auguste organise la Gaule en quatre provinces : à la Narbonnaise suffisamment romanisée pour devenir une province sénatoriale, il ajoute la Gaule aquitaine, la Gaule lyonnaise et la Gaule belgique. Les limites des Gaules dépassent largement celles de la France actuelle, principalement en ce qui concerne la Gaule Belgique. Lyon est choisie comme capitale des Gaules.

Les migrations germaniques (Ve siècle)

Le Moyen Âge et la formation de la France
Article détaillé : Moyen Âge.
L'histoire de la France au Moyen Âge se caractérise par plusieurs périodes et événements marquants durant dix siècles : de Clovis à Charles VIII, en passant par la fin de la Gaule romaine quand elle se détache de l'Empire romain, la guerre de Cent Ans, l'unification de la Gaule qui, au terme d'une longue genèse, deviendra un État spécifique, le Royaume de France. Celui-ci apportera l'essor du christianisme, des campagnes, de la population française, la renaissance urbaine accompagnée par l'apparition et l'affirmation des universités, la formation de la langue française et le développement du commerce (foires et marchés)

Les Francs, Mérovingiens et Carolingiens (VeXe siècle)

Les Mérovingiens

Les Carolingiens

Les Capétiens et la consolidation de l'État (XIeXIIIe siècle)

L'évolution du pouvoir royal

Les transformations économiques et sociales

La fin des Capétiens directs

La lignée des Capétiens directs se termine par le règne successif de trois fils de Philippe IV qui meurent sans héritier mâle. Lorsque Charles IV le Bel, le dernier fils de Philippe le Bel, meurt en 1328, c'est la première fois depuis l'élection d'Hugues Capet que le défunt roi n'a pas d'héritier mâle. Deux prétendants sont en lice, Édouard III, roi d’Angleterre, petit-fils de Philippe le Bel et Philippe de Valois, neveu de Philippe le Bel. L'assemblée des grands du royaume préfère Philippe car il est de France et plus mûr que son jeune rival anglais. Cet événement marque le début de la dynastie des Capétiens-Valois, branche collatérale des Capétiens directs.

Crises et mutations du bas Moyen Âge (du XIVe au XVe siècle)

Tout l'Occident est affecté par les famines, la peste noire et de nombreux conflits. Mais la France, État le plus peuplé d'Europe, est davantage touchée par les malheurs, d'autant plus qu'elle est le cadre d'une guerre interminable entre 1337 et 1453, la guerre de Cent Ans.

Le temps des crises

La guerre de Cent Ans

L’Époque moderne

Évolutions et bouleversements du XVIe siècle

L’affirmation de la puissance royale

Les guerres de religion

L'âge classique : du XVIIe au XVIIIe siècle

Le grand siècle

Aux XVIe siècle et XVIIe siècle, la théorie de la monarchie absolue prend de l'ampleur. Elle a comme principal relais dans les provinces les officiers de justice qui cherchent à réduire les droits de justice seigneuriale. La justice est en effet un puissant moyen d'unification du pays. Tous les cas peuvent aller en appel auprès du conseil du roi par le moyen des évocations. La coutume de Paris a tendance à s'imposer comme droit commun coutumier.

Le siècle des Lumières

Louis XV règne de 1715 à 1774. N'ayant que cinq ans à la mort de son arrière-grand-père, Louis XIV, le pouvoir est confié à un conseil de régence dirigé par le duc d'Orléans. Celui-ci a pris soin de faire casser le testament du roi défunt, qui limitait son pouvoir, par le parlement de Paris en échange d'un retour au droit de remontrance. Un des pouvoirs autonomes muselés par Louis XIV retrouve ainsi un pouvoir de contestation de la monarchie dont il se servira tout au long du XVIIIe siècle. L'époque est au relâchement des mœurs, au boom économique, à la spéculation. Le goût pour les produits exotiques favorise le développement des ports de l'Atlantique. Les marchands de produits coloniaux, la monarchie et les trafiquants d’esclaves font d’éclatantes fortunes et les colons importent des produits manufacturés de France. Le port de Nantes se développe et les négriers se font construire à Nantes, à Bordeaux et à La Rochelle d’imposants bâtiments. La Nouvelle-Orléans est fondée en 1718.
La Révolution française (1789-1799)
Article détaillé : Révolution française.
La naissance d’une France nouvelle

Crises et succès de la République

À l'automne les armées de la Révolution occupent les Pays-Bas autrichiens, la rive gauche du Rhin, la Savoie et Mulhouse. Danton fait sienne la théorie des frontières naturelles et encourage les guerres de conquête bien loin de l'idéal révolutionnaire de libération des peuples opprimés. À Paris, la nouvelle assemblée élue au suffrage universel pour voter une nouvelle constitution, la Convention, est occupée par le procès du roi à partir de décembre 1792. Son exécution le 21 janvier 1793 soulève l'indignation de l'Europe monarchiste et entraîne la formation de la première coalition en février.

Le XIXe siècle (1815-1914)

La Restauration (1814-1830) et la Monarchie de juillet (1830-1848)

Deuxième République (1848-1852)

Second Empire (1852-1870)

La Troisième République de 1870 à 1940

Des débuts difficiles

La mise en place des institutions

L’enracinement de la République

La France coloniale

Population et société

D'une guerre à l'autre

Au début du XXe siècle, l'affrontement entre la France et l'Allemagne à propos du Maroc conduit à des incidents diplomatiques (coup de Tanger, crise d'Agadir). L'antagonisme franco-allemand puise sa force dans plusieurs problèmes dont dans la question de l'Alsace-Lorraine, les revendications coloniales tardives de l'Allemagne et son attitude agressive (weltpolitik). Il se nourrit aussi de la crainte qu'éprouvent les Français devant la poussée démographique de l'Allemagne. La France pouvait encore aligner 74 divisions face aux 94 divisions allemandes : qu'en serait-il dix ou vingt ans plus tard ?

La Première Guerre mondiale et ses suites

La Grande Guerre (1914-1918)

Sortir de la guerre (1919-1929)

La crise des années trente et la Seconde Guerre mondiale

La France des années trente

La défaite de 1940

Les gouvernements concurrents du Régime de Vichy et de la France libr

La France depuis 1945

Le Gouvernement provisoire de la République française (1944-1946)

La Quatrième République (1946-1958

La guerre d'Indochine

Les débuts de la guerre d'Algérie

La Cinquième République (depuis 1958)

Critique

Depuis les années 197051, et comme pour toutes les nations, la vision nationaliste de l'histoire est remise en cause par de nombreux historiens et qualifiée de roman national (Pierre Nora)52, mythe national (Suzanne Citron)53, mythologie nationale (Roger Garaudy)54. Selon les historiens qui ont étudié la construction des histoires nationales le choix d'y inclure ou d'en exclure des personnages, des peuples et des événements ainsi que le point de vue selon lequel ils sont présentés est systématiquement biaisé (voire déformé55) vers la légitimité de tout ce qui va dans le sens de l'éternité de la Nation dans ses limites au moins actuelles et l'illégitimité ou l'inexistence de tout ce qui la mettrait en cause.

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